Sacré nom d’un sweat !
Sachez-le, je suis une fille à sweats. C’est pas ce qu’il y a de plus glamour et seyant mais j’en porte très (trop) souvent et ça depuis toujours. Je m’y sens bien, comme sous ma couette. Mais il ne restait dans mon dressing, que des sweats zippés ou un seul pull sweat noir. Sauf que j’en voulais aussi un gris.
Et donc dès que j’ai recommencé à coudre j’ai voulu m’en coudre un.
Dans l’idée c’est un projet simple et accessible aux débutantes. Mais là j’ai enchaîné les galères ! Bon l’avantage c’est que ça m’a appris des choses ^^.
// Chapitre 1 : La traitrise du tissu peluche
J’ai donc choisi le patron Courcelles de Cozy Little World et un chouette molleton doux et chaud chez Mondial Tissu. A 15 euros le mètre, je voulais faire une toile avant (d’autant que je mélangeais 2 tailles) mais impossible de mettre la main sur du molleton pas trop cher. Du coup je me suis rabattu sur du tissu « peluche » tellement doux qu’on a envie de se lover dedans. Et c’est là que les ennuis commencent… J’ai voulu en profiter pour utiliser ma surjeteuse flambant neuve (oui la maman et le papa Noel ont été un peu foufous cette année), je l’avais déjà utilisée pour un projet en tissu éponge et tout s’était bien passé.
Sauf que là les peluches se sont coincées dedans et j’ai fini avec une énorme boule de tissu et de fils coincée dans ma machine… Aaaaaaah ! Une horreur ! Une fois que j’ai réussi a tout dépêtré, le tissu peluche a fini dans un sac plastique. Hors de question que j’y retouche !
Et j’ai laissé mon projet de sweat en suspend.
// Chapitre 2 : La surjeteuse se rebelle
Et puis l’autre jour, j’en avais marre de pas avoir mon sweat alors j’me suis dit que j’allais tenté le coup direct dans mon joli molleton et puis basta. Tout s’est bien passé jusqu’à ce que je décide de surjeter l’emmanchure (la manche étant cousu à la machine).
J’ai pas fait gaffe que ma manche avait fait un pli et que je me suis retrouvé à coudre 2 épaisseurs de manche ensemble. Chose pas grave dans l’absolu, tu découds et tu recommences sauf que la surjeteuse elle pardonne pas avec son ciseau. BIM ! Un trou dans le dos de mon sweat ! Je vous passe les noms d’oiseaux qui sont sortis de ma bouche ! Je m’étais tellement appliqué pour le reste !
J’ai tenté de faire une applique en forme de coeur pour camoufler le trou… résultat -> hideux… j’ai tout défait (l’applique pas le sweat).
Le trou n’étant pas très gros, je me suis dit qu’une broderie pourrait faire l’affaire. J’ai choisi un motif que j’adore (pour ne pas dire qui m’obsède) : un petit diamant. Après tout, comme c’était sur l’omoplate ça rappelait un peu le coté tatouage. L’idée m’a bien plu. J’ai testé et validé le truc sur une chute et c’est partit ! J’ai fait ça a la machine et honnêtement je suis super contente du résultat.
Ce petit désagrément passé j’ai voulu monter les cotés de mon sweat direct à la surjeteuse et là j’ai pas compris ce qui s’est passé mais au final j’ai cassé les 2 aiguilles… Ô rage, ô désespoir… J’ai donc fini mon sweat à la machine…
// Chapitre 3 : l’effet cheminée
Enfin terminé, c’est le moment de l’essayage.
C’est le moment où tu entends des roulements de tambour dans ta tête et où tu croises les doigts pour que ça aille. Tu arrives à enfiler le truc, cool. T’es bien dedans, chouette.
Tu vas te voir dans le miroir et là… euh… non mais ça va pas être possible… C’est QUOI ce col qui remonte en cheminée ??!!??
Le chéri confirme que ça fait bizarre « mais que ça va personne va rien te dire »… hahaha…
Je me suis sentie nulle sur le coup parce que je m’étais bien appliquée à le coudre ce fucking col. En fait ça vient de mon molleton qui n’était pas du tout élastique, j’aurai du prendre du bord-cote…
J’ai donc décousu le col…
J’ai bien pensé à mettre un biais liberty mais je voulais un sweat hyper basique qui aille avec tout. J’ai finalement opté pour un simple mini ourlet (déjà marqué par l’ancien col).
Et là enfin j’ai pu crier victoire !
// Chapitre 4 : Bilan
Bon alors ce sweat il est loin d’être parfait, mais il a le mérite d’être ni trop serré, ni trop grand, juste assez long pour pas que je sois debraillée toutes les 5 minutes. Il est confortable, basique, tout chaud avec son petit détail original.