Lifestyle

Un an sans viande

(c) Camila Rosa
(c) Camila Rosa

Voilà, je crois qu’on peut dire que je n’ai pas mangé de viande depuis un an (si on omet les quelques guimauves contenant de la gélatine animale mais ça n’est arrivé qu’une fois).
J’ai du mal à me considérer comme végétarienne puisque je mange un peu de poisson (pour faire plaisir à mes parents ou au resto ). J’essaye de ne pas trop en mangé et n’en cuisine quasiment jamais. Et puis, je n’aime pas les étiquettes, ça met trop de contrainte et les contraintes, c’est pas mon truc.

Je n’ai pas arrêté la viande du jour au lendemain. Je n’ai pas pris LA décision. Non c’est venu petit à petit, cela fait plusieurs années que je n’en cuisinais quasi plus, mais que j’en mangeais quand j’étais invitée où de temps en temps au resto. Pourtant j’aimais ça à la base. Bref il parait que j’étais fléxitarienne. En redevenant célibataire, j’ai eu encore plus de liberté concernant les repas et puis mes parents ont commencé à accepter le fait que je ne veuille plus manger de viande et à ne presque plus faire de repas avec quand je suis là. Ce changement chez mes parents a été assez révélateur pour moi, je n’avais plus de barrière autre que la mienne. A ce moment là, la seule viande que je m’autorisais était celle des burgers – parce que j’aime tellement les burgers et qu’en France c’est toujours plus compliqué qu’ailleurs pour éviter la viande. Et donc, ma dernière fois, c’était un burger… et puis sans que j’y réfléchisse, sans vraiment me l’interdire, j’ai arrêté.

Depuis je me dis que si j’en ai vraiment envie, je ne m’interdirais pas d’en manger. Comme je l’ai dit plus haut, je n’aime pas les interdits. C’est ma façon d’éviter la frustration. ça ne me manque pas particulièrement, c’est plus d’anciens réflexes à perdre (genre le saucisson à l’apéro haha). Dernièrement, j’ai bien faillit craquer (sur un burger forcement), mais j’avais encore plus envie de passer le cap de l’année, un peu comme un défi. Et maintenant que j’ai tenu un an, advienne que pourra…